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Dormir pour maigrir

 

On devrait passer le tiers de sa vie à dormir. Mais le sommeil n'est pas reconnu comme quelque chose d'important… Pire, les gros dormeurs passent pour des paresseux !
Il est clairement établi qu’un excès de poids entraîne une diminution de la qualité du sommeil. Mais à l’inverse, est-ce que le manque de sommeil est un  facteur favorisant le risque de surpoids et d’obésité ?
 
Les conséquences d’un manque de sommeil vont bien au-delà des cernes sous les yeux. Nous savons qu’un sommeil perturbé entraîne le jour suivant somnolence, baisse de la vigilance, troubles de la mémoire et de l’humeur... mais qu’en est-il de l’appétit ?
 
Sommeil et appétit
Des études de terrain ont permis de relier la durée et la qualité du sommeil avec le surpoids et l'obésité. Ces études ont mesuré l'impact d'un manque de sommeil sur l'activité de la leptine et la ghréline, deux hormones intervenant dans la régulation de l'appétit.
 
La leptine inhibe la sensation de faim et stimule la dépense énergétique. Elle est sécrétée par les cellules graisseuses après un repas. La ghréline est principalement sécrétée par l’estomac avant un repas et stimule notre appétit.
 
Les résultats attestent que la réduction du sommeil abaisse le taux de leptine et augmente le taux de ghréline à l’origine de l’augmentation de la faim. Il semblerait donc qu’il existe une relation assez étroite entre temps de sommeil réduit et augmentation de l’indice de masse corporelle (IMC). D’autre part, fatigués, nos choix se porteraient sur une alimentation plus calorique, plus grasse et plus sucrée. Enfin, le manque de sommeil pourrait faire tout simplement grossir en allongeant le temps disponible pour manger.

 

 

Fatigue et perturbations hormonales

 
Un sommeil de mauvaise qualité entraîne une augmentation du taux de cortisol (hormone du stress), une diminution de la sécrétion de l’hormone de croissance, une baisse importante de la sécrétion d'insuline et une limitation de son action. Le manque de sommeil empêcherait l’insuline de fonctionner correctement, augmentant ainsi le risque de développer un diabète de type 2.
 
Un manque régulier de sommeil favoriserait  également l’augmentation des marqueurs sanguins de l’inflammation, les cytokines pro-inflammatoires, augmentant ainsi le risque de maladies cardiovasculaires et de maladies inflammatoires chroniques.
 
La privation de sommeil  entraîne enfin une diminution de la production et de l’activité des cellules immunitaires. Notre système immunitaire profite en effet du temps de sommeil pour se régénérer. Fatigués, nous sommes plus vulnérables aux virus et aux bactéries.
 
Sommeil et hypertension artérielle 
Le manque de sommeil  « augmenterait »  l’activité du système nerveux à l’origine d’une augmentation de la pression artérielle et de la fréquence cardiaque. Le manque de sommeil apparaitrait comme une situation stressante pour notre organisme qui répondrait par la sécrétion de cortisol. Ces effets sont observés dans le vieillissement normal de la population… Ainsi le manque de sommeil « favoriserait » le vieillissement. Il est donc nécessaire de se préserver quotidiennement un temps de sommeil suffisant. 
 
L’obésité chez les enfants 
L’augmentation du surpoids et de l’obésité chez les enfants devient inquiétante en France. Des études ont établi qu’un enfant  obèse avant l’âge de 5 ans aurait des chances importantes de le rester à l’âge adulte.
 
Il est recommandé qu'un enfant dorme environ 10  heures par nuit. Or, un tiers des enfants interrogés dorment moins de 8 heures quotidiennement. Un manque de sommeil à cet âge perturbe leur horloge biologique et « serait » un facteur important de surpoids voire d'obésité.
 
L’ordinateur, le téléphone portable, la télévision et les tablettes influenceraient le temps de sommeil des enfants en les faisant veiller très tard. Fatigués, ces jeunes auraient une tendance à manger plus, plus mal et à bouger moins.
 
Obésité et troubles du sommeil

Il existe une relation très étroite entre apnée du sommeil et obésité. L’apnée du sommeil touche de plus en plus de personnes en France. Ce trouble se traduit par l’arrêt de la respiration plusieurs fois par nuit. L’excès de graisses s’accumule en effet au niveau de l’appareil respiratoire, perturbant la respiration pendant la nuit et diminuant la qualité du sommeil. La prévalence de l’apnée du sommeil augmente linéairement avec l’IMC.

 
Conclusion
Le manque de sommeil semble avoir un impact important sur notre appétit, sur nos choix alimentaires et sur notre dépense énergétique.
Ces nouvelles données suggèrent, qu’au-delà de conseiller aux personnes en surpoids une alimentation équilibrée et de l'exercice physique régulier, il serait de bon ton de les inciter à dormir plus…

 

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