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La tendinite
Pour éviter les blessures et les désagréments liés à la pratique sportive, il est essentiel de comprendre la structure et le fonctionnement du tendon.
 
 
* Le tendon
Il est composé de tissu conjonctif et permet d’attacher le muscle à l’os mais aussi de transmettre les forces musculaires. Il fait partie des structures qui lient et stabilisent les articulations. Il joue donc un rôle essentiel dans le mouvement articulaire.
 
Le tendon n’est pas une structure inerte. Il se modifie, se régénère, se répare. De même, il se dégrade avec l’âge et dans certaines conditions de surmenage. Il est très peu vascularisé, ce qui a des implications sur ses possibilités de cicatrisation lors des blessures.
 
Une tendinite est une inflammation d’un tendon. 
 
 
* Symptômes
La tendinite se manifeste par une douleur vive au niveau du tendon lésé et entraîne une gêne fonctionnelle voire une gêne invalidante.
En cas de processus inflammatoire intense, la région douloureuse peut être rouge et gonflée. 
 
Selon l’importance de l’atteinte, la douleur peut provoquer des élancements au repos, se manifester dès le début de l’exercice et disparaître à l’échauffement ou apparaître quelques minutes après le début de l’activité.
En règle générale, les mouvements passifs ne sont pas douloureux.
 
 
* Causes
L’inflammation est un processus complexe qui englobe plusieurs mécanismes.
 
Le plus souvent, ce sont des sollicitations excessives et répétées d’un muscle (et de ses tendons) qui déclenchent la tendinite. Cela peut être le cas lors d’un mouvement répétitif dans une position inadaptée, lors d’un effort soutenu ou encore lors de vibrations mécaniques (les impacts, les coups reçus de façon accidentelle lors des activités physiques).
 
D’autres facteurs sont connus pour favoriser l’apparition de tendinites. 
 
- Un manque d’hydratation
 
Un déficit hydrique s’instaure lorsque le sportif est soumis à des conditions climatiques difficiles ou lors d’un effort prolongé. Une étude récente pointe du doigt notre incapacité à compenser correctement les pertes en liquide lors d’un exercice. Plus l’effort est soutenu et plus on transpire. Or, du fait de la faible vascularisation des tendons, on observe un assèchement rapide de leurs tissus. Une cellule déficitaire en eau fonctionne moins bien. De plus, les déchets ont tendance à s’accumuler quand la cellule manque d’eau. L'idéal serait de boire sans attendre la sensation de soif. 
 
- L’alimentation
 
Selon leur composition, les aliments ont tendance à avoir un impact acidifiant (augmentation de l'acidité) ou alcalinisant (réduction de l'acidité) sur notre organisme. La plupart des légumes, les sucres composés (le pain complet, les pâtes, le riz), les laitages (le lait, les yaourts) mais aussi les eaux à base de bicarbonate (Vichy, St Yorre) ont une action alcanisante, donc bénéfique pour nos tendons. 
A noter : Les graisses « oméga 6 » sont présentes dans la viande et ont pour effet de favoriser les processus inflammatoires. Les graisses « oméga 3 » sont les plus abondantes dans le poisson gras et exercent l’effet inverse. A l’inverse, les agrumes et les « substances » animales induisent une augmentation de l'acidité. On recommande une diminution des apports en acide oxalique (épinard, oseille, rhubarbe, fogue sèche, céleri, asperge, tomate, haricot vert, légumes secs, chocolat, cacao, thé) et en acide urique (ris de veau, anchois, sardine, hareng, anguille, saumon, les fruits de mer, gibier, rognons, foie, cervelle, langue). 
A noter : L’acide urique résulte de la dégradation des purines par notre organisme. L’acide urique est éliminé à 75% par les urines, d’où l’intérêt d’une bonne hydratation. L’utilisation de certains produits médicamenteux peut nuire à l’élimination rénale de ce dernier. C’est le cas notamment de l’aspirine (dosage de l’ordre de 2 g/jour) et des diurétiques. De même, un abus de sucre nuit à l’élimination de l’acide urique (sucre en pierre, barres chocolatées, alcools, liqueurs). 
 
- Les infections
 
Une infection est susceptible de favoriser voire de déclencher une réaction inflammatoire. Par exemple, une mauvaise hygiène bucco dentaire entraine l’apparition de caries. Or les caries sont des foyers infectieux capables de migrer à l'intérieur de l'organisme et d'aller se déposer sur les tendons. Il suffit le plus souvent de soigner la carie pour faire disparaître la tendinite. D’où cette recommandation de se faire soigner les dents pour préserver la santé de ses tendons. 
A noter : De la même manière, une perturbation de la barrière intestinale et le passage dans le sang de grosses molécules normalement présentes dans le tube digestif constitue un facteur de tendinite. C’est souvent le cas lors d’un effort intense et prolongé type marathon, surtout en état de déshydratation. Ces éléments « intrus » vont provoquer une réaction inflammatoire qui risque de se propager vers les tendons.
 
 
* La tendinite du tenseur du fascia-lata ou syndrome de l'essuie-glace
Cette inflammation concerne surtout les coureurs sur route et notamment ceux dont le déroulement du pied se fait sur l'extérieur (pieds supinateurs). Le tenseur du fascia-lata est une longue bande tendineuse située sur la face externe de la cuisse, qui s'insère au niveau de la hanche et se termine sur la partie supérieure et externe du tibia. Cette tendinite est due à un frottement du tendon sur la face externe du genou lors de la flexion/extension de la jambe sur la cuisse. On parle de syndrome de l’essuie-glace car on peut ressentir un mouvement latéral du tendon. Cette tendinite est favorisée par tout ce qui induit une contrainte importante sur la chaîne musculaire externe de la cuisse. On peut citer la course sur un terrain instable ou vallonné, les descentes, un manque de souplesse du membre inférieur.
 
 
* Traitement
La guérison d’une tendinite sera d’autant plus longue qu’elle aura été ignorée. Le traitement d’une tendinite peut être médical et/ou chirurgical mais il doit nécessairement être associé à un traitement préventif et fonctionnel : identifier le mouvement douloureux afin de corriger le geste responsable de l’inflammation. Le repos complet est rarement indiqué car il présente de nombreux inconvénients. Il entraîne une importante fonte musculaire et ne semble pas accélérer la récupération. On lui préfère un repos relatif adapté à la douleur : une mise en décharge du membre douloureux, l’utilisation d’un strapping ou d’une genouillère. La rééducation est une phase importante du traitement permettant de resolliciter correctement les fibres tendineuses. On fera appel à la physiothérapie (ultrasons, laser, courant antalgique), aux massages, aux étirements et au renforcement musculaire. La mésothérapie a une efficacité variable. Des anti-inflammatoires non-stéroïdiens (crème, gel et comprimé) et des antalgiques peuvent être precrits pour calmer la douleur. L’application de glace compléte le traitement 
 
A noter : Lorsque l’inflammation est trop importante, le médecin peut prescrire des infiltrations de corticoïdes. Elles permettent de stopper l’inflammation, de réduire la douleur et d’effectuer la rééducation dans de bonnes conditions. 
 
On récapitule :
 
tendinite
 
* Conseils pour une alimentation anti-tendinite
1. Boire au repos, à l’effort, après l’effort. 
2. Consommer au moins 5 fruits/légumes par jour. 
3. Manger tous les jours des fruits secs : figues, dattes, abricots, raisins secs. Les ingérer juste après l’effort. 
4. Consommer des poissons gras au moins deux fois par semaine (thon, maquereau, sardines, flétan). 
5. Limiter la consommation de boissons sucrées, de produits riches en fructose (sirop de fruits). 
6. Eviter de manger des abats ou n’importe quel aliment riche en purines dans les heures suivant un effort intense. 
7. Limiter la consommation d’alcools et de liqueurs. 
8. Privilégier après l’effort des eaux riches en bicarbonate (Saint-Yorre, Vichy) ou diluer une cuillère de bicarbonate de soude dans une bouteille d’eau.
 
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