A la folie!
La charcuterie, l’odeur du pain craquant, le fondant au chocolat, la blancheur de la chantilly… La liste des aliments « plaisirs » est longue et légitime les nombreuses raisons de s’éloigner d’une alimentation idéale ! Les aliments à forte teneur en sucres simples et/ou en matières grasses sont préjudiciables à l’équilibre alimentaire et appauvrissent notre alimentation. Cependant, il ne faut pas négliger le confort psychologique qu’ils apportent. Il suffit de gérer la fréquence de leurs prises sans toutefois les supprimer complètement. Manger est un acte qui doit rester un plaisir et non une obligation pour se nourrir.
Quelle quantité?
L’apport énergétique doit être adapté aux dépenses énergétiques. En fonction de l’âge, du sexe et de l’activité physique, l’apport énergétique total quotidien peut varier de 1500 à plus de 5000 kcal. Il est primordial d’insister sur la large place à accorder aux fruits et aux légumes, sources irremplaçables de vitamines antioxydantes. On constate néanmoins que les jus industriels sont plus présents au petit déjeuner et aux collations que les fruits frais, que les légumes laissent trop souvent la place aux féculents ou à des aliments « plaisirs ». Et à force d’entendre que l’on doit manger moins gras et moins sucré, de nombreuses personnes sacrifient les graisses d’assaisonnement et de constitution des aliments, pourtant nécessaires.
Quelle répartition?
Comment répartir les glucides, les lipides et les protéines dans notre alimentation ? Quelles proportions doit-on respecter ? Et surtout lesquels choisir ?
Les lipides doivent représenter de 35 à 40% de l’apport énergétique total quotidien (AETQ), en limitant les acides gras saturés (fromage, beurre, charcuterie, viennoiserie) et en privilégiant les huiles en acides gras essentiels (huile de noix, huile de colza, huile d’olive, huile de pépins de raisin).
La part des glucides est de 45 à 50 % de l’AETQ (fruits, légumes, féculents, légumineuses).
Enfin, on estime que les protéines (viande, poisson, œuf, laitage) doivent représenter 15 % de l’AETQ.
* Tableau récapitulatif